Septième séance de notre campagne, jouée le 10 juillet 2007, "le Prince Félon" voit l'univers des Wuxia basculer, car ils sont à deux doigts de réaliser un exploit qui gravera dans le marbre leur redoutable réputation. Pour autant, la situation n'est pas gagnée : ils doivent encore se renseigner sur le prince du Qin, Cheng Jiao, et découvrir un moyen de l'atteindre...



Personnages présents

  • Cheng Minh, le Serpent
  • Tian Zaisheng
  • Zhang Wulin, Flocon de Neige

La séance

Fort des informations de Pinceau Perspicace, Cheng Minh pense profiter du mécontentement du magistrat de la cité pour servir l'intérêt du groupe. Le matin, il fait le tour des auberges du quartier pauvre afin de drainer quelques informations. Il s'en prend d'abord à un badaud peu au fait de l'activité politique de la ville, avant de tomber sur un autre homme, encore moins recommandable, qui lui indique un moyen pour s'entretenir avec le magistrat Fen Shu-Di : s'adresser au responsable du quartier pauvre.

Pendant ce temps, Tian Zaisheng et Flocon de Neige échangent leurs Daos contre des Sapèques : la monnaie du Zhao n'est effectivement pas très utile dans une cité du Qin, même à proximité des frontières. Ils se dirigent ensuite vers les quartiers riches de la cité et pêchent quelques renseignements sur le fameux étranger qui cause tant de problème à la bonne société du Qin. À priori, l'homme aurait le teint rose, parlerait dans un langage soutenu, mais aurait du mal à comprendre le vocabulaire populaire. Il serait également accompagné par deux gardes du corps aux armures impressionnantes, faites d'écailles de fer. À midi, nos héros se rejoignent à l'Hospitalité des Steppes, où ils échangent leurs informations. Le Serpent, Liu Mei Shan et Guo Ts'ai-Ja décident de rendre visite au magistrat du quartier pauvre, alors que Tian Zaisheng et Flocon de Neige se préparent à la terrible joute rhétorique du soir.

Le magistrat du quartier pauvre se montre peu intéressé par la présence des Wuxia. Cheng Minh chercher d'abord à cerner la vision que le magistrat porte sur son supérieur et sur le prince Cheng Jiao, à quoi l'homme rétorque placidement que Fen Shu-Di est un homme capable et que le Prince fait bien son travail. Bien qu'il suspecte son interlocuteur de souffrir d'une vilaine la langue de bois, le Serpent lui révèle dispose d'informations de la plus haute importance pour magistrat Fen Shu-Di ; ces informations concernent le prince, qu'il avoue ne pas porter dans son cœur. Son interlocuteur lui promet de faire passer le message. Après cette discussion, le Serpent paie un badaud du quartier pauvre pour attendre à sa place dans sa chambre d'auberge. Il se poste ensuite dans un parc non loin de là et attend d'éventuelles réactions.

Wulin et Zaisheng partent un peu en avance. Ils atteignent un parc du quartier noble, "le jardin des cerisiers", où l'on compte plusieurs philosophes, quelques gardes et un "jury" de cinq personnes. Celui-ci compte le magistrat Fen Shu-Di, que le reste de l'équipe cherche à contacter. Il convient pour Zaisheng de briller ! À l'heure H, l'étranger fait son entrée, accompagné de ses deux gardes du corps et d'un jeune homme, apparemment son intermédiaire avec les autorités du Zhongguo. Celui-ci le présente sous le nom de "Lulius Cassus Plaetarius, le parfait crétin", ce qui ne semble pas faire réagir le concerné, mais déclenche quelques sourires hilares dans l'assemblée. Courtois au-delà de toutes mesures, Tian Zaisheng ne voit pas les choses du même œil et renvoie un regard sévère au jeune avorton, suite à quoi le débat commence.

En guise d'introduction, Lulius place quelques remarques vexées sur la présence de Zhang Wu-Lin - une femme ! - dans un débat philosophique et juge l'apparence de Tian Zaisheng, un peu trop spartiate à son goût. Les deux rhéteurs engagent le cœur du débat, en commençant par l'unité revendiquée du Zhongguo. En effet, Lulius fait part à l'assemblée de ses déboires commerciaux lorsqu'il dût traverser le royaume du Chu puis celui du Qin. La monnaie employée au Chu, le Yibi), ne se contente d'une apparence rustre digne d'un objet de troc d'autrefois ; elle n'est même pas acceptée au sein du Qin, royaume qui fait pourtant partie du Zhongguo. Le change donne d'ailleurs lieu à des taxes scandaleuses, qui brisent le commerce et trouble les voyageurs étrangers. Tian Zaisheng, peu au fait des nécessités économiques, peine à contredire les arguments de son interlocuteur, au grand dam des fonctionnaires présents. Pire, il met plusieurs fois en avant qu'il ne peut pas nier les dires de Lulius, notamment à cause de ses convictions philosophiques, car il souhaite lui-même ardemment l'union du Zhongguo. Le jury, un peu honteux d'avoir engagé un mohiste pour les défendre, ne peut que s'incliner en faveur de l'étranger. Lulius enchaîne avec l'art de la guerre. En arrivant dans le Zhongguo, il fut frappé de la piètre qualité de l'équipement des soldats : des tabliers de cuir à peine couvrants, le fer qui peine à se démocratiser partout en ce qui concerne les armes au détriment du bronze, etc... Lulius laisse entendre que les armées du Zhongguo ont bien besoin de compenser ce manque manifeste de technologie par leur nombre. Mais Tian Zaisheng, bien plus à l'aise dans ce domaine que dans l'économie, invite son interlocuteur à se tourner vers les fortifications du Zhongguo plutôt que de penser à l'équipement individuel. En effet, le génie des architectes du Zhongguo est indéniable, sans même évoquer la longue tradition de stratégies audacieuses transmises par des généraux brillants, étayés par leurs nombreux traités sur la guerre que tout bon officier se doit de connaître. La logistique et la discipline nécessaires à la bonne tenue des armées du Zhongguo ne peut qu'impressionner un étranger pour qui un petit millier de soldats représente déjà une armée. Sur ce point, Zaisheng met tout le monde d'accord et Lulius semble légèrement perdre pied. En guise de belle, Lulius critique la philosophe "éparse" du Zhongguo. Les courants opposés sont nombreux, une chatte n'y retrouverait pas ses petits, si bien que même les légistes, prétendument dominants, ont du mal à imposer leurs idées. Pire, ils prétendent hériter de Kong Fu Zi en dépit d'idées diamétralement opposées. La réponse de Tian Zaisheng tient en deux points : en ce qui concerne la pluralité des mouvements philosophiques, il retourne la question à Lulius. En effet, il suspecte à raison que la situation ne doit pas être bien différente chez lui. Lulius, un peu piteux, avoue que Rome - le nom de sa contrée - est également victime de courants de pensées très différents. Dans un second temps, Tian Zaisheng relève que, comme en témoigne le présent débat, les différentes philosophies du Zhongguo peuvent très bien cohabiter et produire de la valeur, plutôt que de s'opposer et de s'autodétruire. Les examens font partie intégrante de la philosophie légiste, mais ceux-ci prennent leur source dans la pensée mohiste. Qui plus est, tous ces courants découlent d'une même base, garantissant une profonde unité à laquelle les philosophies étrangères ne peuvent pas prétendre. Ces belles paroles remportent l'adhésion du jury et Zaisheng remporte cette troisième manche.

Le jury déclare ainsi Tian Zaisheng "vainqueur" du débat. Lulius acquiesce de mauvaise grâce, mais désire cependant tester le mohiste lors d'une dernière épreuve. En effet, ce dernier a prétendu être un guerrier philosophe. Si son talent philosophique a été démontré, il lui faut encore prouver sa supériorité dans le domaine des armes. C'est dans ce but que Lulius propose à maître Tian un duel avec son meilleur garde du corps. Athlétique, équipé d'une petite épée de fer et d'un large bouclier en forme de tour, l'homme semble en effet rompu au combat. Notre mohiste relève le défi et les deux duellistes se mettent en place sur un espace dégagé du jardin des cerisiers. Plus leste, le romain s'élance en premier, mais marque un temps d'attente face à la garde impénétrable de son adversaire. Il cherche un point faible. Sentant l'hésitation, Tian Zaisheng procède à une frappe rapide et précise qui touche l'avant-bras du Romain, concluant ce duel plutôt rapide au premier sang. Doublement victorieux, Zaisheng est couvert de louanges par les philosophes légistes. Ils devaient être bien désespérés pour recourir à un mohiste, mais l'affaire en valait bien la peine. Malheureusement, Fen Shu-Di, il prend rapidement congé des siens pour s'en retourner à ses affaires : difficile de savoir s'il a été personnellement convaincu.


La nuit tombée, Flocon de Neige et Tian Zaisheng retournent à l'Hospitalité des Steppes. Lorsqu'elle apprend que le Serpent attend un signe du magistrat dans un parc voisin, Wulin le rejoint et surveille l'auberge pendant plusieurs heures durant. Cette attente se voit brisée lorsqu'une main se pose sur les épaules du Serpent. Un homme encapuchonné, visiblement bien renseigné, lui demande d'appeler son camarade mohiste et de le suivre jusqu'aux bureaux de Fen Shu-Di. Cheng Minh s'exécute, menant le groupe jusqu'au magistrat. Lorsque celui-ci les interroge sur leurs motivations, les héros ne transigent pas et narrent toute l'histoire, depuis l'enlèvement de la princesse jusqu'à leur arrivée à Quzhi. Bien que peu soucieux de l'avenir du Zhao et de Yanshan, Fen Shu-Di joue cartes sur table en leur révélant son désir d'éliminer Cheng Jiao. Il se déclare même prêt à les aider, en leur offrant une opportunité unique ; Cheng Jiao est censé assister à une pendaison publique le lendemain à l'aube. Le magistrat Fen propose de faire disparaître les gardes du quartier administratif, d'une simple petite diversion. Les trois compères devisent d'un plan : Guo Ts'ai-Ja provoquera le légionnaire romain pour déclencher une rixe dans les quartiers riches, Sargaï et le soldat Sun se posteront en soutien à l'arc, pendnat que Cheng Minh et Zhang Wu-Lin séviront au corps à corps. Quant à Tian Zaisheng, il se fera passer pour un lieutenant du Qin, grâce à l'uniforme idoine généreusement offert par Fen Shu-Di, pour tromper les gardes si nécessaire.

Une fois le plan établi, les héros retournent à l'auberge, mais le Serpent est interpellé en chemin par un homme : Pinceau Perspicace. Par d'obscurs moyens, il semble au courant des événements qui se trament et manifeste de la sympathie pour cette noble cause, qu'il propose de soutenir avec de l'équipement. Il conduit les Wuxia dans un parc publique et dévoile une petite trappe fort bien dissimulée à l'abri d'un arbre, de laquelle il retire des flèches de la garde locale qu'il offre à ses nouveaux alliés. Son intention est limpide : il souhaite éviter que les foudres du Qin ne s'abattent sur le Zhao ou les Xiongnu après l'assassinat. En outre, il leur propose également du poison et quelques poignards à titre gracieux. Pour seul paiement, il demande à Cheng Minh de l'aider à s'évader de Quzhi. À cet effet, le Serpent vole un cheval qu'il charge de plusieurs épaisseurs de tissu pour simuler une forme d'humanoïde, puis il s'élance au galop à travers la porte Est de la cité. Surpris, les gardes réagissent avec un temps de retard, permettant au scribe de s'enfuir. Malheureusement, les arbalètes du Qin brillent par leur précision mortelle et la salve décochée par les soldats ne fait pas mentir cette réputation : le Serpent se retrouve criblé de plusieurs carreaux. Blessé, il se dirige vers une forêt de bambous à proximité et s'y cache jusqu'au lendemain.


L'aube se lève. Hâtivement, le Serpent se présente aux portes sud de la ville. Il se fait passer pour un marchand et retrouve aussi vite que possible Flocon de Neige à l'endroit prévu. Comme prévu, le prince et sa garde personnelle assistent à la pendaison. La garde est clairsemée. Tout le monde est en place ; la tentative d'assassinat peut commencer.

Liu Mei Shan fait pourtant tout pour annuler l'opération, portant d'alarmantes nouvelles du front. Elle prévient Zaisheng que l'armée entière de Fan Yuqi se replie sur Quzhi. Rapidement, maître Tian fait mouvement vers le quartier administratif. De leur côté, Minh et Wulin passent à l'action. Le Serpent projette un bishù empoisonné à l'intention du prince, mais celui-ci est intercepté par un des gardes d'élite du prince. Le poignard se plante dans l'estrade en bois sur laquelle se tient Cheng Jiao, qu'on aperçoit transpirer à grosses gouttes. La foule panique alors que les deux assassins louvoient aussi vite que possible en direction de leur cible. Désormais protégé par sa garde prétorienne, Cheng Jiao semble hors d'atteinte. Sargaï et Sun Keng Wai tentent d'éclaircir les rangs en criblant de flèches un garde, mais celui-ci peut remercier son épaisse armure renforcée, car il s'en sort indemne. Tel un l'ours qui déchire les ruches de ses lourdes pattes, Tian Zaisheng déboule au galop au travers du cercle de Cheng Jiao, brisant la cohésion des gardes. De ses frêles mains, Flocon de Neige frappe l'estrade qui se disloque aussitôt, déséquilibrant les guerriers qui s'y tenaient. Le Serpent profite de la cohésion générale et se retrouve enfin nez-à-nez avec le prince. Celui-ci, plus habile que prévu, pare son attaque et riposte habilement. Les Wuxia ont eu tort de le sous-estimer. Sur le point de rendre l'âme, Cheng Minh se fend d'une dernière vaine attaque avant de se faufiler aussi vite que possible sous ce qui reste de l'estrade. Les gardes jettent leur dévolu sur la pauvre Wulin, qui en projette plusieurs au sol avant qu'un geste malheureux ne lui vale de s'empaler sur un sabre. Le choc est si violent qu'elle tombe à genoux, mortellement blessée.

Luttant de toutes ses forces, elle se ressaisit, plaque un assaillant au sol une dernière fois, mais son héroïsme ne fait pas le poids face à la masse de soldats entraînés qui la neutralise bien vite. Tian Zaisheng continue son harcèlement équestre : il menace plusieurs fois le prince, qui esquive tant bien que mal les ruées et les coups. Exténué, il ne peut cependant rien faire lorsque le mohiste lâche son cheval dans sa direction, au mépris du danger. La monture le propulse au sol et Cheng Jiao voit toute sa vie défiler devant lui. Ce qui aurait dû être un attentat rapide et chirurgical s'est transformé en sinistre cirque pour la vie de nos Wuxia, qui aperçoivent l'armée de Fan Yuqi envahir la place centrale par la porte nord du quartier administratif. Le général fend d'ailleurs la foule comme un diable pour sauver son seigneur. Contraint de fuir, Tian Zaisheng fait preuve de courage et secoure Wulin dans sa folle échappée. Le Serpent avait déjà fui la zone et retrouve Liu Mei Shan aux portes sud de la ville. Ils sont bientôt rejoints par Tian Zaisheng et Flocon de Neige qui traînent dans leur sillage cavaliers et chars. Une fois hors des murs de la cité, les héros quittent la route principale pour semer leurs poursuivants, mais à peine ont-ils chevauché quelques li qu'ils tombent sur une gigantesque armée du Qin. Stationnée au sud de Quzhi, elle s'étend à perte de vue. Une troupe de vingt arbalétriers surgit du campement et les somme de se rendre, auquel cas aucun mal ne leur sera fait. Refusant de les croire, les héros tentent de contourner le camp, mais leurs chevaux sont immédiatement abattus par une pluie de carreaux. Sans plus aucune alternative, les Wuxia se laissent capturer. Lorsque finalement, leurs poursuivants rejoignent le périmètre du camp, ils exigent de leurs compatriotes qu'ils leur remettent les prisonniers. Cette tension inattendue entre les deux armées du Qin prend une tournure étrange lorsque l'officier du sud rétorque qu'il s'agit désormais de ses prisonniers. Les poursuivants retournent à Quzhi bredouilles et contrariés.

L'officier invite les Wuxia à pénétrer le camp. Poli et étonnamment bienveillant, il les mène à une vaste tente et les prévient qu'il va leur falloir lui abandonner leurs armes. En effet, quelqu'un d'important souhaiterait leur parler et il serait malvenu de le menacer d'une quelconque manière. Pendant que des médecines s'occupent de Flocon de Neige, le Serpent et Tian Zaisheng sont reçus dans la tente. Ils y découvrent deux hommes : le premier, si majestueux qu'il éclipse son interlocuteur, est nanti d'un chang pao magnifique, cousu dans la soie la onéreuse qui soit. L'autre homme est plus petit, plus quelconque et plus discret.

D'entrée de jeu, Tian Zaisheng salue le premier individu du nom de "Maître Lu". En effet, celui-ci s'identifie comme le premier ministre du Qin, le légendaire Lu Buwei. Taquin comme à son habitude, le Serpent teste les limites de son interlocuteur en prétendant n'être qu'un malheureux marchand impliqué dans cette affaire contre son gré. Lu Buwei fait montre de sa perspicacité en rétorquant que ses convives peuvent parler avec franchise. Il ajoute s'intéresser de près à l'histoire de ces fameux fauteurs de troubles qui tracassent le prince Cheng Jiao au point de lâcher ses chars à leur encontre. C'est ainsi qu'une fois de plus, nos héros se retrouvent à expliquer toute leur histoire. Lorsqu'il saisit la situation, Lu Buwei s'excuse au nom du Royaume du Qin pour tous ces malheurs. À priori, ils ont mis les pieds dans une histoire qui les dépasse. La vérité dépasse une simple guerre de conquête : Cheng Jiao est un prince félon, qui a décidé de tirer profit de sa position pour se rebeller contre le Roi et déclarer son indépendance. Il pensait s'appuyer sur les conflits régionaux - celui des Xiongnu et du Zhao et celui du Qin et du Zhao - pour survivre dans cet environnement hostile. Cependant, grâce à la bravoure d'une bande de vagabonds, la majeure partie des plans du prince sont tombés à l'eau et il se retrouve aujourd'hui dans une position peu enviable. Lu Buwei leur soumet alors une proposition de collaboration mutuellement profitable, puisque leurs buts convergent. Coupant la discussion au moment le plus intéressant, une estafette prévient le Premier Ministre que le prince Cheng Jiao a atteint le camp et souhaite s'entretenir avec lui en personne. Lu Buwei prend donc momentanément congé des Wuxia pour rejoindre le prince dans une tente voisine, laissant le groupe réfléchir à la situation. L'entretien semble cependant houleux, puisqu'en à peine quelques minutes, le prince s'en va en trombe, proférant haut et fort des menaces, en face d'un Lu Buwei blême. Apparemment, il s'apprête à exécuter Sargaï à Quzhi. Les héros l'ont effectivement abandonné sur place, pensant qu'il serait capable de s'évader seul. Il sera ébouillanté vivant le lendemain au zénith, voire plus tôt, si jamais un soldat du Qin pointait le bout de son nez à Quzhi. Lorsque le prince quitte les lieux, Lu Buwei propose aux personnages d'agir sans attendre. S'ils veulent sauver leur compagnon et éviter un désastre pour le Zhao, ils vont devoir passer à l'action très vite.

Lu Buwei. Copyright éditions du 7ème Cercle

Comment vont-ils pouvoir passer la garde renforcée de Quzhi pour sauver Sargaï ? Qu'est-il arrivé aux autres ? Comment pourront-ils rentrer au Zhao après cette bataille ?
Vivement la prochaine séance de Qin, que tout soit enfin révélé !


L'illustration représentant Lu Buwei appartient aux éditions du 7ème Cercle. La couverture et les autres illustrations de personnages viennent du jeu Romance of the Three Kingdoms 10, par Koei ltd.